L’équipe

Coordinatrice du projet

Marion LETURCQ coordonne le projet. Elle est chargée de recherche à l’INED, où elle est co-responsable de l’unité Démographie économique. Elle est titulaire d’un doctorat en économie de l’École d’économie de Paris. Elle a reçu en 2015 un prix de la Fondation des Sciences Sociales pour ses travaux sur les inégalités de richesse entre hommes et femmes. Elle est spécialisée dans l’étude des inégalités de genre au sein du ménage (patrimoine et salaire, offre de travail), mobilisant pour cela un large éventail de méthodes et de données (données transversales et longitudinales répétées, données des employeurs, évaluation des politiques publiques) et de contextes nationaux (Royaume-Uni, France, Canada, Allemagne).

Équipe de recherche

Benjamin BASA est administrateur en formation à l’Insee et participe au projet WIDE dans le cadre d’un mémoire de master portant sur les inégalités de transmissions intergénérationnelles, ainsi que sur les inégalités de rendement de patrimoine entre hommes et femmes.

Stéphane BENVENISTE est post-doctorant à l’Ined pour le projet WIDE, et chercheur associé à Aix-Marseille School of Economics (AMSE), où il a obtenu un doctorat en économie. Ses recherches portent sur les inégalités au cours du cycle de vie, la mobilité intergénérationnelle et l’histoire socio-économique, avec pour objets d’étude l’éducation (en particulier les grandes écoles) et la formation des inégalités de patrimoine.

Céline BESSIÈRE est professeur de sociologie à l’Université Paris-Dauphine. Elle étudie les dimensions matérielles, économiques et juridiques de la famille, en particulier à travers l’analyse de l’héritage, des ruptures conjugales et des entreprises familiales. Avec Sibylle GOLLAC, elles ont publié en 2020 Le genre du capital. Comment la famille reproduit les inégalités, Paris : La Découverte. Leur ouvrage a été traduit en anglais en 2023.

Carole BONNET est directrice de recherche à l’Ined, où elle est co-responsable de l’unité Démographie économique. Elle est économiste spécialisée dans l’étude des systèmes de retraite et de leurs aspects redistributifs. Elle a étudié les inégalités de genre dans les pensions et le lien entre les événements familiaux et la retraite.

Nicolas FRÉMEAUX est maître de conférences en économie. Il s’intéresse à la distribution des revenus et des richesses, à l’héritage et à l’appariement sur le marché du mariage. Avec Marion LETURCQ, il a travaillé sur les inégalités de richesse entre hommes et femmes et sur les contrats de mariage. Il a publié un livre, Les Nouveaux Héritiers, Ed. Seuil (coll. La République des Idées).

Bertrand GARBINTI est économiste, chercheur au CREST, professeur à l’ENSAE et chargé de recherche à l’Ined. Il étudie les inégalités de revenus et de patrimoine, la fiscalité, l’économie publique et l’économie de la famille. Il a travaillé sur l’utilisation des données fiscales pour mesurer les inégalités de revenus et de patrimoine, ainsi que sur l’effet des événements familiaux sur la dynamique des inégalités.

Sibylle GOLLAC est chargée de recherche en sociologie au CNRS. Ses travaux portent sur l’importance de l’héritage dans la manière dont les relations sociales fondées sur la classe et le genre sont reproduites au sein de la famille, en combinant des approches ethnographiques et des analyses statistiques. Elle a publié dans diverses revues académiques. Avec Céline BESSIÈRE, elles ont publié en 2020 Le genre du capital. Comment la famille reproduit les inégalités, Paris : La Découverte. Leur ouvrage a été traduit en anglais en 2023.

Angèle JANNOT est ATER à l’IREDU, affiliée à l’INED et au CRESPPA-CSU, où elle a soutenu une thèse intitulée « (S’)investir pour ses enfants : une sociologie des emplois du temps et des budgets parentaux ». Ses recherches portent sur les investissements économiques des parents en faveur de leurs enfants durant l’enfance. Elle articule trois enquêtes statistiques de l’INSEE avec des entretiens biographiques et une ethnographie économique des budgets familiaux pour explorer les arrangements parentaux autour des pratiques éducatives, en les inscrivant dans les rapports sociaux de sexe et de classe. 

Lionel KESZTENBAUM est directeur de recherche à l’Ined. Il dirige l’unité de recherche Histoire et population. Ses recherches portent sur la mortalité différentielle selon la richesse, le vieillissement de la population, la mobilité intergénérationnelle des richesses et des revenus, sur les 19e et 20e siècles. Il a coordonné l’enquête TRA.

Loïa LAMARQUE est doctorante à l’Ined et à l’Université de Montpellier, sous la direction de Marion Leturcq et Alexandra Alvergne. Elle s’intéresse à l’effet de la détention de patrimoine par les femmes sur différents indicateurs de bien-être, notamment la santé des femmes et des enfants ainsi que les transferts aux enfants.

Quentin LIPPMAN est économiste. Il est maître de conférences HDR à l’Université Paris II Panthéon-Assas. Ses recherches portent sur l’économie publique, l’économie politique et l’économie de la famille. Il a beaucoup travaillé sur des problématiques liées au genre.

Chloé PARISET est administratrice à l’Insee et accueillie à l’Ined dans le cadre d’une année de recherche. Elle s’est spécialisée durant ses premières expériences professionnelles au sein de la statistique publique sur les questions ayant trait à la protection sociale au sens large, notamment le système socio-fiscal, le système de retraites et l’assurance chômage. Actuellement, elle mène des travaux sur les inégalités de patrimoine entre femmes et hommes, ainsi que sur le mariage comme lieu de formation patrimoniale mais aussi d’inégalités économiques.

Simon RABATÉ est économiste. Il est chargé de recherche à l’Ined, et est également affilié au Centraal Planbureau (CPB) et à l’Institut des politiques publiques (IPP). Ses recherches portent principalement sur les finances publiques et les systèmes de pension.

Yanis RAHMOUNI est chargé d’études à l’Ined. Il est titulaire d’un Master en économie à l’Institut d’Études du Développement de la Sorbonne (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et a participé à plusieurs projets de traitement et d’harmonisation de données d’enquête. 

Benoît RAPOPORT est maître de conférences en économie et chercheur associé à l’Ined. Ses travaux portent sur le patrimoine et la retraite, l’offre de travail et la redistribution au sein des couples.

Mathis SANSU est doctorant à l’Ined et au LEMMA (Université Panthéon-Assas), sous la direction de Nicolas FRÉMEAUX et de Marion LETURCQ. Sa thèse porte sur les donations et explore leurs déterminants économiques, sociaux et démographiques.

Anne SOLAZ est directrice de recherche à l’Ined. Elle est économiste et travaille sur les déterminants et les conséquences des divorces et des séparations, sur les différences de genre sur le marché du travail et la répartition des tâches au sein du ménage, les inégalités entre les enfants et les politiques familiales.

Lionel WILNER travaille à l’Insee et est chercheur affilié au CREST. Il est également chercheur associé à l’Ined. Il a travaillé sur divers sujets de microéconomie appliquée (santé, économie du travail et économie publique), avec un accent particulier sur l’impact des événements familiaux sur les différences de carrière entre les hommes et les femmes.